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 [test] prince of persia

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xyz-youssef
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xyz-youssef


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[test] prince of persia Empty
MessageSujet: [test] prince of persia   [test] prince of persia Icon_minitimeSam 5 Juil - 19:34

[test] prince of persia Popspc00b

Habituellement, le mot "pop" est utilisé pour désigner un style de musique, le bruit que fait une bulle en éclatant, un album de U2 ou encore une boisson gazeuse (uniquement en anglais, je vous l'accorde). Pour la communauté des joueurs, ce petit mot de trois lettres à peine est aussi synonyme de grand jeu. PoP, avec des majuscules s'il vous plaît, veut dire Prince Of Persia. Série mythique s'il en est, le prince de Perse fait un come back remarquable et remarqué grâce au talentueux studio montréalais d'Ubi Soft.


Qui ne connaît pas Prince Of Persia ? Toi là au fond qui lève timidement le doigt ? Très bien, alors lis ces quelques lignes, elles sont spécialement pour toi et ta culture générale. Les autres peuvent faire une courte pause, je retrouve tout le monde au paragraphe suivant. On doit la série Prince Of Persia au très discret Jordan Mechner qui a réalisé le jeu pratiquement tout seul dans son coin. Seulement aidé par son père pour les musiques et par son frère qui servit de modèle pour les animations, très détaillées et révolutionnaires pour l'époque (1989 selon les livres d'histoire). L'histoire était simple, un prince courageux, une princesse enlevée, un vizir maléfique, un palais truffé de pièges et hop le tour était joué. Suivirent deux suites à la série. D'abord Prince Of Persia 2 (non, sans blague ?) qui reprit le concept de base en lui ajoutant quelques couleurs, puis Prince Of Persia 3D.


Malgré la mauvaise performance du troisième épisode, PoP est toujours resté dans le coeur des joueurs comme un grand jeu, dont on espérait secrètement découvrir un jour une suite qui nous ferait oublier le dernier volet en date. La lueur d'espoir est venu d'Ubi Soft, et plus précisément de son studio montréalais, celui-là même qui nous avait offert Splinter Cell il y a un peu plus d'un an. Je vous passe les détails de la première rencontre avec le jeu – les premiers émerveillements devant ce retour inespéré, la petite larme qui coule le long de la joue, les chants de louange à la gloire de l'équipe de développement – pour arriver directement au test qui nous attend. C'est bien pour ça que vous êtes là, non ?


Contrairement aux épisodes précédents, l'histoire de Sands Of Time, sous-titre donné à ce nouveau Prince Of Persia, ne sera pas de secourir une princesse en détresse. Oh non, ce serait trop facile. Cette fois, il va falloir réparer ses propres erreurs. En fait, tout débute lorsque le prince et son père rentrent de guerre les bras chargés de cadeaux. Parmi le butin, un fabuleux sablier de plusieurs mètres de haut attire toute l'attention surtout celle du vizir qui feinte tout le monde en prétendant que toute la richesse du monde sera accordée à celui qui parviendrait à l'ouvrir. Faut croire que le prince n'a pas bien écouté à l'école quand la maîtresse disait qu'il ne faut jamais écouter la parole d'un vizir, puisqu'il se précipite et utilise la dague qu'il a trouvée tantôt pour déverrouiller le sablier. Grossière erreur puisque le sable contenu dans le bibelot géant se trouvait être à forte teneur maléfique et qu'il s'est mis à corrompre toutes les âmes du palais à l'exception du prince, protégé par sa dague, du vizir, protégé par sa viziritude, et la jolie Farrah, protégée par... heu... par on ne sait trop quoi, mais bon, il fallait une présence féminine. Donc voilà. Le reste des personnes et des animaux présents dans le palais a été transformé en créatures de l'ombre pas très gentilles qui ne pensent qu'à croquer un bon cuissot de prince. Conscient qu'il vient de faire une grosse bourde, le prince devra tout faire pour rattraper le coup.


Pour cela, il lui faudra parcourir le palais en long, en large et en travers et tenter de récupérer tous le sable, grain par grain autant dire qu'il a du pain sur la planche. Globalement, les mécanismes de jeu restent similaires à l'essence même de la série, à savoir faire l'acrobate entre les nombreux pièges qui attendent le prince dans chaque salle. Pour faire court, on arrive dans une salle, on voit où se trouve la sortie, et c'est à nous de trouver un moyen pour l'atteindre. Heureusement, notre prince est super agile. Il peut quasiment tout faire. Courir, faire des roulades, s'agripper au hampes de drapeaux, tourner autour, marcher en équilibre sur des poutres, se balancer à des cordes, s'accrocher à des piliers, rien ne semble impossible à notre gaffeur de première. Et encore, je ne vous ai pas tout dit, puisque tel un acteur de film hong-kongais, il peut courir contre les murs avec toute la grâce féline qui le caractérise. Loin d'être un simple détail ou même un mouvement spectaculaire qui ne servirait qu'une seule fois dans le jeu (qui a dit split jump de Splinter Cell), le wall-run s'intègre parfaitement au gameplay pour nous offrir un spectacle de tous les instants.


La gameplay justement a su trouver l'équilibre parfait entre les séquences de plates-formes et celles de combat. Et oui, le prince sait aussi manier la lame comme personne. Qu'il soit entouré de un, deux, trois, quatre, cinq voire même six ou sept adversaires, le héros ne se laisse jamais submerger et frappe tour à tour chacun des assaillants. Les combats sont alors très rythmés mais ne sombrent jamais dans le bourrinage. Oh que non ! Il y a toujours une pseudo stratégie à adopter pour espérer se sortir vivant de chaque affrontement. Déjà, il faut parvenir à maîtriser correctement les parades et les attaques, savoir quand se protéger et quand frapper, mais aussi utiliser à bon escient les pouvoirs de la dague des sables que le prince porte en permanence sur lui. Les pouvoirs sont de plusieurs sortes. Il y a d'abord celui qui permet de ralentir le temps, celui qui immobilise les adversaires et enfin celui qui permet de revenir en arrière comme avec la touche Rewind d'un magnétoscope. L'utilisation de ces pouvoirs coûte au prince un peu de sable, d'où l'utilité pour lui de remplir régulièrement ses compteurs (en achevant ses victimes d'un coup de dague par exemple). Le pouvoir de retour rapide se révèle très utile hors combat aussi, puisqu'à la suite d'un saut manqué, on a toujours la possibilité de rembobiner pour essayer encore une fois.


Pour mener à bien sa quête, le prince décide rapidement de faire équipe avec Farrah (vous savez, la présence féminine). Munie de son arc, la belle vous filera un coup de main lors des combats, en échange d'une protection rapprochée en cas de coup dur. Si Farrah meurt, le jeu s'arrête, mieux vaut donc garder un oeil sur elle autant que faire se peut. Par moment, le couple est amené à se séparer pour mieux progresser. La jeune femme se faufilera par exemple dans une minuscule fissure pour actionner un mécanisme pendant que le prince devra trouver un autre chemin pour continuer. Le couple prince / Farrah fonctionne toujours très bien. Les deux personnages s'envoient régulièrement des petites vannes dans la face. Des petits pics gentils qui apportent une ambiance décontractée à la progression. Il faut entendre le prince suspendu à la force des bras au-dessus du vide en train de critiquer ouvertement Farrah parce qu'elle le ralentit dans son périple !


Pour le retour du prince, Ubi n'a pas fait les choses à moitié et s'est attardé sur chaque détail afin que tout soit nickel. C'est vrai qu'en regardant le titre, on ne trouve rien à redire tant tout semble maîtrisé. On est d'abord séduit par la réalisation qui nous plonge dans une ambiance "Mille Et Une Nuit" envoûtante. On tombe rapidement sous le charme de la qualité graphique. Ces environnements, pourtant dévastés à la suite de la libération du sable, semblent magiques et on s'émerveille à chaque nouvelle pièce qui s'ouvre devant nous. La lumière qui filtre derrière chaque fenêtre n'est peut-être pas calculée en temps réel, les pièces sont peut-être un peu "carrées", il n'empêche que l'on se laisse charmer par l'univers, par ses couleurs ocres, par l'atmosphère qui se dégage des lieux, par le level design qui force le respect, par les particules de sables qui flottent au ras du sol...


Mais l'émerveillement ne s'arrête pas aux seuls décors du palais, le prince aussi mérite toute notre attention. Rappelez-vous les sensations éprouvées en maniant le prince lors de ses premières aventures. La joie de découvrir une nouvelle forme d'animation riche et détaillée, souple et crédible. Ici aussi, l'animation franchit un pas sur les standards actuels pour nous offrir un héros aussi maniable qu'agile. Je vous ai déjà décrit plus haut tout ce dont il était capable, mais je ne vous ai pas dit que toutes ces actions s'effectuent le plus naturellement du monde. Les étapes d'animation s'enchaînent avec grande fluidité et nous permettent de suivre sans discontinue le prince dans ses oeuvres. Si sur PS2, le jeu ne souffre d'aucune défaillance pour sa maniabilité, on se demandait ce que cela donnerait sur PC. Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, pour vous dire qu'à ce niveau aussi, Ubi Soft a fait du très bon boulot. Certes, le couple souris / clavier est peut-être moins instinctif pour un jeu de plates-formes que ne l'est une manette, mais les choses ont été étudiées pour qu'après quelques minutes passées sur le jeu, on dirige le prince sans même se poser de questions sur ce qu'il y a à faire et sur la façon dont il faut le faire. Et puis bon, pour ceux qui ne se feraient vraiment pas à l'option souris / clavier, il est toujours possible de brancher un gamepad.

Mais alors, PoP serait-il un jeu parfait ? N'a-t-il aucun défaut ? J'espérais ne pas devoir en parler, mais pourtant il le faut. PoP souffre de ce que j'appellerais le syndrome du jeu popcorn, c'est-à-dire du jeu qui, comme un bon film au cinéma, offre une expérience intense et prenante mais qui se termine trop vite, bien trop vite – même pas une dizaine d'heures au compteur avant de voir les remerciements. Comme tous les grands titres, on aimerait que celui-ci dure plus longtemps. Terminer le jeu en une nuit, ce n'est pas vraiment intéressant, financièrement parlant. Pourtant, impossible de passer à côté de ce chef-d'oeuvre. Aussi courte soit-elle, la nouvelle aventure du prince est un petit trésor du jeu vidéo dont on ne peut refuser l'invitation.
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